Nous retrouvons le groupe à 9h30 pour un petit déjeuner typiquement norvégien : céréales, pain, confitures, café… mais aussi oeufs, jambon, charcuterie, fromage, crudités, de quoi tenir une bonne partie de la journée ! Au programme aujourd’hui : préparation du matériel pour le départ en bateau prévu le lendemain à 10h.
Tout commence par la vérification de nos équipements personnels : veste, pantalons, vêtements thermiques. Pierre nous conseille d’ajouter à notre panoplie un T-shirt thermique « arctique » introuvable en France, mais le reste est bon, ouf !
Pierre présente ensuite l’itinéraire de l’expédition. Tous n’étant pas des kayakistes aguerris (nous les premiers !), le départ ne se fera pas de la baie de la Madeleine comme initialement prévu, mais de la baie de la Croix, un peu plus au sud. Cela permettra de faire un peu plus de navigation près des glaciers et de garder un peu de marge à l’arrivée. Ce petit changement me convient très bien !
Vient ensuite la distribution du matériel de kayak, grand moment ! Nous essayons successivement nos salopettes en polaire (vite surnommées « les babygros »), les chaussons en feutre et les combinaisons imperméables. Joli look de pingouin ou de cosmonaute, selon les avis ! La vérification minutieuse des combinaisons et les petites réparations occupent la fin de la matinée.
Tout le monde descend ensuite en « ville » (comprendre : à Longyearbyen) pour compléter les équipements et faire quelques achats. Il pleut sans discontinuer, on se croirait en novembre dans le Nord.
De retour à la guesthouse, nouvel essayage des combinaisons, mais cette fois sous la douche afin de vérifier leur étanchéité : les pingouins rouges (ou noirs) déambulent dans le couloir !
La dernière partie de la journée est consacrée au transport du matériel collectif, des réserves de nourriture et des kayaks jusqu’au port. La quantité de matériel à embarquer est impressionnante, on se demande comment tout cela pourra rentrer dans les kayaks…
Nous sommes de retour à la guesthouse vers 23h : repas, emballage des affaires personnelles dans les sacs étanches (on y met finalement plus de choses qu’il n’y parait, en tassant bien !), écriture des cartes postales… et dernière nuit en terre civilisée.